Coup de tête
Cessons d'être bêtement chauvins un instant et réfléchissons objectivement : l’Italien est fourbe, ne nous mentons pas. Avec ses cheveux longs, ses trois téléphones portables, ses fausses lunettes de soleil de designer, sa langue de pacotille et son romantisme en plastique, on ne peut décidément pas lui faire confiance. Et ça n'est pas parce qu'il enfile un short que ces vérités fondamentales changent. Corrompu jusqu’a la moelle, de mauvaise foi (c’est prouvé scientifiquement), lui faire confiance équivaut à se trier une balle dans le pied. Dans ces conditions, un coup de boule ne peut être que salutaire, en mettant un individu nuisible pour le monde hors d’état de nuire pendant quelques minutes. J'invite d'ailleurs les lecteurs de ces quelques lignes à faire de leurs sentiments négatifs sur les Italiens (les références à Mussolini, au fascisme et aux piètres performances des Italiens dans les deux derniers conflits mondiaux sont évidemment les bienvenues...)
Allez, je suis pas un admirateur transi de Zidane mais parfois, il y a des coups de boule merités, et celui-là, je ne sais pas pourquoi, je le sens bien. Dommage qu'un grand garçon de 34 ans soit tombé dans un panneau aussi énorme à dix minutes de la fin de sa carrière, alors qu'il n'avait plus besoin de ça pour se faire respecter sur le terrain...